Mathilde: simplicité et joie dans la foi

Mathilde est mariée avec Florent ; ils ont deux enfants. Arrivés à Nantes en 2014, ils ont lancé le « choeur St Nicolas » avec un couple d’amis ; chorale composée de jeunes de leur génération.

Il y a des amitiés qui comptent dans nos vies. Pour Mathilde, c’est Laetitia.

Leur amitié est née durant leurs années de scoutisme. Alors que Mathilde s’était éloignée d’une pratique religieuse, Laetitia, elle, vivait de sa foi : « Ce que j’aimais bien chez elle, c’est qu’elle était à la fois très croyante et en même temps pas coincée dans ce style trop classique qui me repoussait à une époque où j’étais un peu rebelle ». Cette amitié profonde a perduré au fil des années. C’est même grâce à Laetitia que Mathilde rencontre son futur mari.

« Un jour, elle m’a présenté un des meilleurs amis de son mari, et l’ami en question était… Florent ! » Elle précise : « Même si je ne pratiquais plus, je priais encore et j’avais demandé à Dieu de me trouver un mari qui soit chrétien, car je savais très bien que j’avais besoin d’être stimulée et prise par la main sur ce chemin de la vie chrétienne. »

Bienheureuse prière, car la rencontre avec Florent va coïncider avec sa renaissance à la vie de foi. Cela se fait par l’intermédiaire des beaux-parents de Laetitia qui accueillent ces quatre jeunes pour une semaine de vacances. Mathilde y fait non seulement connaissance de Florent, mais aussi celle des beaux-parents de Laetitia et elle est touchée par la manière dont ils vivent leur foi : « Ils parlaient de Jésus comme de quelqu’un de présent dans leur vie au quotidien et ils en parlaient de manière très simple, sans honte. Leur vie m’a touchée ». Mathilde fait mémoire également des moments de prière vécus ensemble. Elle se souvient avoir eu le sentiment de vivre dans une communauté où tout était unifié autour de la personne du Christ, et d’avoir bénéficié d’un havre de paix, où tout est simple et beau. « C’était tout un ensemble qui a fait de ces vacances un moment de grâce. »

 

Mathilde et Florent ont gardé cette marque de simplicité et de joie qui rayonne dans leur foi partagée en couple. D’ailleurs Mathilde reconnait qu’avant de rencontrer son mari, la sainteté avait quelque chose d’inatteignable pour elle. Depuis, aux côtés de Florent, elle partage ce goût de la simplicité de la vie chrétienne, sans pour autant confondre simplicité et facilité : « nous voyons l’importance de poser des actes et de les assumer dans la durée. L’engagement permet de se maintenir ainsi dans un élan sinon on peut très vite se laisser aller dans une sorte de « mondanité de paroisse ». C’est vraiment le gros danger. La chorale, c’est génial, c’est un groupe de prière où on vit de belles grâces, mais il faut toujours rester aux aguets et se dire : « on ne va pas rejoindre un groupe d’amis pour rejoindre un groupe d’amis mais on va rejoindre ce groupe là pour aider les autres à prier, pour s’entraîner à la suite du Christ. Il faut veiller à rester dans cet axe-là.» et de conclure : « Le regard de foi grandit à travers les actes que l’on pose ».

Soeur Marie-Anne
NDN 22