365 post-it plus tard

Dimanche 20 janvier 2019

Au début de l’Avent plus de trois cents paroissiens ont vécu un week-end paroissial  « Talenthéo ».  Les  quelques  photos glissées dans le dernier numéro du journal NDN donnent un petit aperçu de ce temps fort fraternel, de prière, de formation et d’élan missionnaire.

Qu’en reste-t-il deux mois après ? L’objectif premier était de rendre chaque participant plus attentif à sa vocation missionnaire – habité par cette impérieuse nécessité de partager sa foi. Ce week-end voulait aussi donner un supplément de souffle à notre communauté pour susciter de nouvelles initiatives, s’encourager et grandir en charité. Le premier acte missionnaire est de permettre à d’autres de s’exclamer : « voyez comme ils s’aiment » !

Au terme du week-end Talenthéo, les participants ont été invités à noter sur des post-it leurs « souhaits pour la paroisse » et leurs « bonnes résolutions » pour mettre en œuvre ces souhaits. Il y a quelques jours, une vingtaine de paroissiens ont pris une soirée pour reprendre ces 365 post-it et s’interroger sur la manière de les utiliser. On ne s’étonnera pas qu’il y ait eu plus de souhaits exprimés (226) que de bonnes résolutions pour les mettre en œuvre (139)… Le cœur de l’homme est insatiable !

Parmi ces souhaits, le plus souvent cité est celui de la fraternité. Toute initiative est bonne à prendre pour soutenir cette fraternité – les verres de l’amitié à la fin des messes vont en ce sens ! Cette fraternité demande aussi une attention de notre part à chaque instant ; nul ne peut décréter que personne ne doit rester isolé, en marge des groupes qui discutent sur le parvis à la sortie de la messe. C’est à chacun de rester attentif.

Je retiens aussi l’importance de changer de « logiciel » pour envisager la vie paroissiale : la tentation reste grande de compter sur le curé pour impulser toute initiative nouvelle – c’est en tout cas ce qu’exprime un certain nombre de post-it. L’équipe d’organisation de Talenthéo, à la suite de « Hiver Solidaire », du « jumelage Haïti », du « Parcours alpha » ou d’autres initiatives paroissiales nous a montré que des laïcs peuvent se prendre en main. C’est un des grands cadeaux du concile Vatican II de nous avoir rappelé que chaque baptisé est responsable du dynamisme missionnaire de l’Eglise. L’un des participants à la soirée avait gardé en mémoire ces propos de don Grégoire, lors de la recollection paroissiale 2017 : le jour de son installation comme curé à Laval, il avait dit à ses fidèles…  : je ne suis pas venu pour m’occuper de vous… mais pour m’occuper de ceux qui ne sont pas là, avec vous ! Nous le vivons déjà ; ne le perdons jamais de vue ! A vous la balle !

P. Sébastien de Groulard+, curé