Questions liturgiques

Articles tirés du journal NDN

Le rite de l’aspersion

« J’ai vu l’eau vive… » : Nous sommes familiers de ce cantique chanté le dimanche de Pâques, et, d’une certaine façon, nous y goûtons en étant aspergés d’eau bénite ! Mais pourquoi ce rite – parmi les rites pénitentiels proposés par le missel – peut-il se substituer au « je confesse à Dieu » au début de chaque célébration eucharistique ?

L’aspersion d’eau bénite constitue un mémorial du baptême. Ce rite a sa place particulièrement au temps pascal car il fait suite au renouvellement des promesses de notre baptême que nous faisons à la Vigile Pascale. En le vivant, nous participons à la joie des nouveaux baptisés. Tenant lieu de préparation pénitentielle, cette eau nous rappelle aussi la miséricorde de Dieu : elle lave, purifie, apaise et procure la vie. Comme nous le chantons, cette eau vive trouve sa source dans le cœur transpercé du Christ, mort et ressuscité. Ces quelques gouttes que nous pouvons – ou non – recevoir sont le signe de la miséricorde divine et de notre nouvelle naissance en Christ : « Tous ceux que lave cette eau seront sauvés et chanteront : alléluia ! »

Sr Agathe
NDN 20

Prière de bénédiction de l’eau avant le rite d’aspersion :

Seigneur Dieu tout puissant, toi qui es la source et l’origine de toute vie du corps et de l’âme, nous te prions de + bénir cette eau : nous en usons avec confiance pour implorer le pardon de nos fautes et obtenir la protection de ta grâce contre toute maladie et contre les puissances du mal. Dans ta miséricorde Seigneur, ne cesse pas de faire jaillir pour nous les eaux vives du salut ; nous pourrons alors nous approcher de toi avec un cœur pur et nous soustraire aux périls de l’âme et du corps. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.