Le lundi de Pentecôte et la Vierge Marie…

Dimanche 20 mai 2018

 

Ces derniers jours, la plupart de nos hebdomadaires chrétiens ont évoqué la décision du pape François de faire du lundi de Pentecôte une fête mariale.

Pour mémoire, les fêtes du calendrier liturgique sont classées selon quatre degrés d’importance : il y a les « solennités » (Noël, Toussaint, Annonciation…), les « fêtes » (Saint Etienne, conversion de Saint Paul…), les « mémoires obligatoires » (Saint Thomas d’Aquin, Saint François d’Assise, Sainte Thérèse de Lisieux…) et les « mémoires facultatives » (Saint Yves…).

La plupart des saints sont fêtés une fois dans l’année – à quelques exceptions près : Saint Pierre (22 février et 29 juin), Saint Paul (25 janvier et 29 juin), Saint Joseph (19 mars et 1er mai), Saint Jean Baptiste (29 août et 24 juin). Marie, elle, dans son dessein si singulier, est fêtée tout au long de l’année. Sauriez-vous nommer les dates du calendrier universel où nous fêtons Marie ?

Il y a trois solennités – Marie, Mère de Dieu (1er janvier), l’Assomption (15 août), l’Immaculée Conception (8 décembre). Deux fêtes – Visitation (31 mai), Nativité de la Vierge (8 septembre). Quatre mémoires obligatoires – le couronnement de la Vierge (22 août), Notre Dame des douleurs (15 septembre), Notre Dame du rosaire (7 octobre) et la présentation de Marie au temple (21 novembre). Quatre mémoires facultatives – Notre Dame de Lourdes (11 février), Notre Dame de Fatima (13 mai), Notre Dame du Mont Carmel (16 juillet), dédicace de Sainte Marie Majeure (5 août). A ce calendrier universel, il faut ajouter nos fêtes locales (Pontmain, etc…).

C’est dire si la figure de Marie a une place importante dans notre vie de foi et de piété. Elle est « notre maman », modèle de vie chrétienne par sa confiance et son humilité. Elle comprend nos épreuves – elle était au pied de la croix au moment de la mort de son fils.

A partir de cette année, le lendemain de la Pentecôte, le pape François nous demande de faire mémoire de « Marie, mère de l’Eglise ». Les grands auteurs chrétiens ont souvent mis en correspondance Marie avec le mystère de l’Eglise. Au pied de la croix, Jésus confie le disciple bien-aimé à Marie : « voici ta mère ». De même, il confie chacun de nous, « disciple du Seigneur » à l’Eglise et nous invite à l’aimer : « voici ta mère ». Le jour de la Pentecôte, les apôtres sont envoyés en mission. Marie était avec eux. Depuis le jour de notre confirmation, nous-mêmes, nous sommes envoyés. C’est en Eglise et par elle que notre mission sera féconde.

P. Sébastien de Groulard, curé+